Hymne aux Suiseki
Posté : 02 déc. 2015 09:30
Hymne aux Suiseki
Je voulais ajouter de l’eau au moulin du forum (sui !) pour dire aussi que cet art est très salutaire. En effet, dans mon cas, j’ai découvert cet art millénaire peu après la fermeture de mon entreprise.
Il a été dit plein de belles choses sur les Suiseki, mais je n’ai rien lu à ce sujet. En pleine période de doute et même de dépression, cet art m’a fait beaucoup de bien. Ce n’est pas étonnant que cela vienne d’Orient car les médecines naturelles même dans l’art ne sont plus à prouver.
Que ce soit la recherche de pierres où l’on est en pleine nature, seul, en totale liberté, déjà donne à l’esprit l’occasion de se réparer… Là, tout est possible, un trésor peut nous rendre le plus heureux des hommes à chaque instant ! Ce n’est pourtant que de simples cailloux ! La tête se vide, les yeux cherchent le meilleur lieu pour trouver ce trésor, ils scrutent chaque pierre… Mon terrain, c’est la Durance. J’y ai aussi passé ma jeunesse, et de me retrouver dans le lit de cette rivière de mon enfance rajoute encore du bien être…
Puis vient le moment où l’on ramène sa précieuse récolte à la maison. Là encore l’excitation de découvrir une pierre de toute beauté après lavage nous fait battre le cœur plus rapidement qu’à l’habitude… Hélas, le lavage s’il révèle de belles pierres, il en élimine beaucoup… Mais celles qui restent peuvent passer à l’autre étape, celle du nettoyage. L’esprit se concentre et cherche à trouver comment faire pour sortir toute la quintessence de cette future œuvre. Pendant ce temps, la mélancolie quotidienne et la colère intérieure disparaissent comme par magie…
Le nettoyage en élimine encore beaucoup plus mais le peu qu’il reste, parfois zéro, une ou deux, peuvent passer à l’étape suivante du socle…
Selon la forme on prendra un suiban mais plus généralement nous ferons un daiza, un joli socle de bois. La touche humaine de notre future œuvre. Là encore, beaucoup de réflexions sont nécessaires afin de trouver l’essence de bois, sa forme, sa hauteur… Et choisir l’emplacement des pieds tout cela en rapport bien sûr avec les règles de cet art bien connues de nos jours…
Vient ensuite le ponçage final ou l’on est couvert de sciure et enfin la couleur. Étape très importante puisque d’elle, l’œuvre se révélera dans toute sa splendeur ou pas…
Le forum nous aide à réaliser toutes les étapes pas à pas lorsque l’on débute, ce qui est important car ce n’est qu’avec de la pratique que l’on comprend la philosophie des Suiseki. Je pense que l’on peut en apprendre toute sa vie sur les Suiseki car chaque pierre est différente, unique!
Une fois l’œuvre terminée, on l’a place dans un lieu pour l’observer mais la chose n’est pas finie… Nous devrons donner à nos œuvres sa patine qui fera au bout d’une vie des suiseki incroyables. Pour cela, rien n’est plus simple ! Il suffit de prendre sa pierre régulièrement en main afin de lui déposer régulièrement une couche de sébum que l’on sécrète naturellement. Ce toucher est très sensuel…
Lorsque l’on pense à la vie de ce morceau de roche depuis sa formation, cela donne le vertige et nous amène à une autre échelle, et encore, nous devons être loin du compte. Mais ce concentré de « terre » dans nos mains nous fait aussi beaucoup de bien…
La beauté, la puissance évocatrice de l’œuvre est un régal de chaque instant…
Voilà, je voulais juste dire qu’en plus d’être extraordinaires, les Suiseki nous soignent l’âme…
Je voulais ajouter de l’eau au moulin du forum (sui !) pour dire aussi que cet art est très salutaire. En effet, dans mon cas, j’ai découvert cet art millénaire peu après la fermeture de mon entreprise.
Il a été dit plein de belles choses sur les Suiseki, mais je n’ai rien lu à ce sujet. En pleine période de doute et même de dépression, cet art m’a fait beaucoup de bien. Ce n’est pas étonnant que cela vienne d’Orient car les médecines naturelles même dans l’art ne sont plus à prouver.
Que ce soit la recherche de pierres où l’on est en pleine nature, seul, en totale liberté, déjà donne à l’esprit l’occasion de se réparer… Là, tout est possible, un trésor peut nous rendre le plus heureux des hommes à chaque instant ! Ce n’est pourtant que de simples cailloux ! La tête se vide, les yeux cherchent le meilleur lieu pour trouver ce trésor, ils scrutent chaque pierre… Mon terrain, c’est la Durance. J’y ai aussi passé ma jeunesse, et de me retrouver dans le lit de cette rivière de mon enfance rajoute encore du bien être…
Puis vient le moment où l’on ramène sa précieuse récolte à la maison. Là encore l’excitation de découvrir une pierre de toute beauté après lavage nous fait battre le cœur plus rapidement qu’à l’habitude… Hélas, le lavage s’il révèle de belles pierres, il en élimine beaucoup… Mais celles qui restent peuvent passer à l’autre étape, celle du nettoyage. L’esprit se concentre et cherche à trouver comment faire pour sortir toute la quintessence de cette future œuvre. Pendant ce temps, la mélancolie quotidienne et la colère intérieure disparaissent comme par magie…
Le nettoyage en élimine encore beaucoup plus mais le peu qu’il reste, parfois zéro, une ou deux, peuvent passer à l’étape suivante du socle…
Selon la forme on prendra un suiban mais plus généralement nous ferons un daiza, un joli socle de bois. La touche humaine de notre future œuvre. Là encore, beaucoup de réflexions sont nécessaires afin de trouver l’essence de bois, sa forme, sa hauteur… Et choisir l’emplacement des pieds tout cela en rapport bien sûr avec les règles de cet art bien connues de nos jours…
Vient ensuite le ponçage final ou l’on est couvert de sciure et enfin la couleur. Étape très importante puisque d’elle, l’œuvre se révélera dans toute sa splendeur ou pas…
Le forum nous aide à réaliser toutes les étapes pas à pas lorsque l’on débute, ce qui est important car ce n’est qu’avec de la pratique que l’on comprend la philosophie des Suiseki. Je pense que l’on peut en apprendre toute sa vie sur les Suiseki car chaque pierre est différente, unique!
Une fois l’œuvre terminée, on l’a place dans un lieu pour l’observer mais la chose n’est pas finie… Nous devrons donner à nos œuvres sa patine qui fera au bout d’une vie des suiseki incroyables. Pour cela, rien n’est plus simple ! Il suffit de prendre sa pierre régulièrement en main afin de lui déposer régulièrement une couche de sébum que l’on sécrète naturellement. Ce toucher est très sensuel…
Lorsque l’on pense à la vie de ce morceau de roche depuis sa formation, cela donne le vertige et nous amène à une autre échelle, et encore, nous devons être loin du compte. Mais ce concentré de « terre » dans nos mains nous fait aussi beaucoup de bien…
La beauté, la puissance évocatrice de l’œuvre est un régal de chaque instant…
Voilà, je voulais juste dire qu’en plus d’être extraordinaires, les Suiseki nous soignent l’âme…